Data di nascita

18??

Periodo di riferimento

19 febbraio 1835

Data della morte

18??

          

Cosa si sa

Francesco de Iudicibus nasce a Magnano (BI) a cavallo fra il XVIII e il XIX secolo. Non conosciamo i nomi dei suoi genitori. Intraprende la carriera ecclesiastica. Vive a Barcellona. Nel febbraio del 1835 ha una serie di problemi con le autorità di confine belghe perché non in regola con la documentazione durante un viaggio a Londra via Ostenda. Viene persino sospettato di furto. Alla fine viene espulso dal Paese, ma ricorre nei confronti del provvedimento, tanto da costringere il Ministro degli Interni belga a riferire della vicenda presso la Camera dei Rappresentanti. Sappiamo anche che era un massone, o almeno si presentava come tale.

Non conosciamo il luogo e la data della morte.

Fonti

Atti, documenti e riferimenti relativi a Francesco de Judicibus.

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EspulsioneEspulsione di Francesco dal Belgio19 febbraio 1835

Espulsione di Francesco dal Belgio

19 febbraio 1835

Francesco de Judicibus, residente a Barcellona, si trova ad avere vari problemi sia di natura economica che giudiziaria in quanto si trova in Belgio, in viaggio verso Londra via Ostenda, senza la documentazione di viaggio a posto, almeno a fronte delle leggi di quel Paese. Viene persino sospettato di furto. Alla fine viene espulso dal Paese. Il Ministro degli Interni belga, il sig. Barthélemy de Theux, riferisce in parlamento del fatto. Non è chiaro dal documento se si tratti di un imbroglione o una vittim,a delle circostanze. Si presenta comunque come un sacerdote, anche se le autorità belghe sospettano che non sia vero.

[N.d.A.] Il fatto che la questione arrivi addirittura alla Camera dei Rappresentanti belga fa pensare che Francesco abbia fatto ricorso e che avesse i titoli e il sostegno giusto per farlo. Certamente il Ministro degli Interni in persona non si sarebbe occupato del caso di una semplice espulsione di uno straniero, altrimenti.

Chambre des représentants de Belgique
Séance du jeudi 19 février 1835

EXPLICATIONS DU GOUVERNEMENT RELATIVEMENT A L’EXPULSION D’UN ETRANGER

M. le ministre de l'intérieur (M. de Theux). - Je suis prêt à déposer sur le bureau le rapport relatif au sieur de Judicibus. Cependant, j’en donnerai lecture si la chambre le désire.
- La chambre ordonne l’impression du rapport.
(Remarque du webmaster : ces explications ont été insérées dans le Moniteur, à la suite du compte-rendu de la séance du jour, dans les termes suivants :)
M. le ministre de l'intérieur (M. de Theux). - Messieurs, les rapports officiels qui me sont parvenus sur le compte du sieur Dejudicibus et sur l’objet de sa pétition contiennent les détails suivants :
François Dejudicibus, chanoine espagnol, né à Magnano, en Italie , et se disant domicilié à Barcelone, porteur d’un passeport délivré à Barcelone le 5 juillet dernier, a été inscrit au bureau de la police de Bruxelles, le 15 décembre dernier, et le même jour un visa y a été apposé sur son passeport pour se rendre à Ostende, dans les cinq jours.
M. l’échevin chargé de la police de la ville de Gand, informé qu’il se trouvait dans un estaminet nommé la Cour d’Angleterre, un individu qui était depuis plus de 15 jours en ville sans avoir été annoncé à la police, et qui excitait des défiances, chargea un commissaire de police de faire présenter son passeport et, s’il ne se trouvait pas en règle, d’en donner immédiatement connaissance au procureur du roi qui était prévenu. C’était le sieur Dejudicibus.
Le commissaire de police remarqua que le signalement de cet individu différait de celui inséré dans son passeport, notamment en ce que ses yeux étaient d’un noir très prononcé tandis que, d’après le signalement, ils devaient être bleus. Ce signalement était écrit en français.
Dejudicibus, interpellé de justifier de ses moyens en Belgique, exhiba deux pièces de dix florins, une pièce de 5 francs et quelque petite monnaie qu’il avoua provenir d’un secours qu’il avait obtenu de S. M. la Reine.
Le commissaire de police remarqua sur la table plusieurs lettres écrites en mauvais latin par Dejudicibus par lesquelles il sollicitait des secours, et qui étaient encore dépourvues d’adresse.
Pendant que le commissaire de police était là, on rapporta une semblable lettre à Dejudicibus, adressée au supérieur des jésuites à Gand et qui avait été refusée. Il est revenu à la police de Gand, que dans la maison d’un particulier de cette ville, Dejudicibus a prétexté, pour se procurer de l’argent, qu’il était chargé de faire une quête pour un établissement religieux.
On trouva en la possession de cet individu, quelques rabas et autres effets à l’usage des ecclésiastiques, des insignes maçonniques , un dessin à la plume très obscène, dont il se déclara l’auteur, une parodie du miserere, et des couplets à la vierge, toutes pièces de sa façon, contenant des preuves évidentes de son immoralité.
Interrogé sur les motifs de sa présence en Belgique, cet étranger répondit qu’il y voyageait pour voir le pays et qu’il se proposait de se rendre en Angleterre.
D’après les renseignements recueillis par la police municipale de Gand, Dejudicibus a demandé des secours dans beaucoup de maisons et en avait obtenu de plusieurs personnes. Il invoquait chez les uns sa qualité de prêtre et portait alors une perruque avec une tonsure ; ailleurs il invoquait sa qualité de franc-maçon.
M. le procureur du Roi avait appris qu’avant le vol considérable commis chez le sieur Decock de Gand, pendant la nuit du 23 au 24 janvier, un prétendu prêtre s’était présenté chez ce négociant, pour mendier, il présuma que ce pouvait être le sieur Dejudicibus et pensa qu’il pouvait y avoir quelque rapport entre cette visite et le vol dont il vient d’être fait mention. C’est à cette fin qu’il se transporta avec M. le juge d’instruction chez cet étranger pendant que le commissaire de police s’y trouvait ; il prit connaissance des papiers de Dejudicibus, lui adressa quelques interpellations, mais il est faux que M. le procureur du Roi lui ait adressé aucune parole injurieuse ni brutale.
Il est à observer, pour la moralité de cette affaire, que Dejudicibus a déclaré devant M. le juge d’instruction, qu’il avait retardé son voyage pour Londres, par Ostende, parce qu’il attendait des secours qu’il avait sollicités du gouvernement, tandis qu’il est de fait qu’il n’existe aucune demande semblable au ministère de l’intérieur et qu’il avait touché, avant de partir de Bruxelles, le secours de 100 fr. que S. M. la Reine lui avait accordé pour les frais de son voyage.
L’arrêté du 6 octobre 1830 porte, dans son article 3, que les étrangers non munis d’autorisation du gouvernement, qui entrent en Belgique, doivent justifier de leurs ressources, à peine d’être renvoyés chez eux. Dejudicibus était dans le cas de l’application de cette disposition et il n’avait pas obtempéré à l’injonction lui faite par la police de Bruxelles, qui dans le visa du 15 décembre bornait à cinq jours le terme dans lequel il devait être rendu à la frontière. D’un autre côté, conformément aux dispositions en vigueur, tout étranger est tenu, en arrivant à la ville la plus rapprochée de la frontière par laquelle il entre en Belgique, de déposer entre les mains du bourgmestre son passeport étranger en échange duquel il reçoit un passeport belge pour voyager à l’intérieur. Dejudicibus ne s’était nullement conformé à cette disposition. De là, c’est-à-dire, en conformité des dispositions de l’arrête du 6 octobre 1830 et de la loi précitée le visa limité qui avait été apposé à Bruxelles sur le passeport de cet étranger.
Le juge d’instruction n’ayant rien découvert qui pût fortifier le soupçon résultant de la visite d’un ecclésiastique que l’on présumait être Dejudicibus chez les frères Decoek, peu avant le vol qui y fut commis, le procureur du Roi se borna à ordonner qu’il fût conduit à Ostende, direction qu’il avait lui-même indiquée. On a considéré cet individu comme se trouvant en contradiction aux dispositions que je viens de citer, comme n’ayant pas satisfait au visa apposé sur son passeport.
Ainsi, il résulte des faits ci-dessus signalés que les plaintes du sieur Dejudicibus, sur les procédés de l’autorité publique à son égard, sont dénuées de fondement ; mais pour faire mieux apprécier encore le pétitionnaire, je crois devoir joindre à ce rapport, pour être déposée sur le bureau à l’inspection de MM. les représentants, une lettre écrite d’Ostende par ledit Dejudicibus, au procureur du Roi à Gand ; cette lettre est timbrée à la poste sous la date du 15 de ce mois, son style ne permet pas d’en donner lecture à la chambre.
Je terminerai en faisant remarquer à la chambre que les faits étant étrangers à l’administration générale de la police, il a fallu recueillir les renseignements auprès des diverses autorités qui pouvaient en avoir connaissance ; c’est cette circonstance qui m’a empêché jusqu’ici de lui adresser ce rapport.

Chambre des représentants de Belgique (1831-1848),
Texte Integral des Seances Plenieres,
Gouvernement De Theux De Meylandt I (Premiere Période),
(4 Août 1834 – 13 Janvier 1837) (4e Ministère),
Séance du jeudi 19 février 1835,
https://unionisme.be.

Traduzione:
Camera dei rappresentanti del Belgio - Sessione di giovedì 19 febbraio 1835
SPIEGAZIONI DEL GOVERNO IN MATERIA DI ESPULSIONE DI UNO STRANIERO
Il ministro dell'Interno (M. de Theux). - Sono pronto a mettere sul tavolo la relazione relativa al Sieur de Judicibus. Tuttavia, lo leggerò se la camera lo desidera. - La Camera ordina la stampa del verbale. (Nota del webmaster: tali precisazioni sono state inserite nel Monitor, a seguito del resoconto della seduta della giornata, nei seguenti termini :) Il ministro dell'Interno (M. de Theux). - Signori, i rapporti ufficiali che mi sono pervenuti sul conto del Sig. Dejudicibus e sull'oggetto della sua petizione contengono i seguenti dettagli: François Dejudicibus, canonico spagnolo, nato a Magnano, in Italia, e dichiarando di essere domiciliato a Barcellona, ​​titolare di passaporto rilasciato a Barcellona il 5 luglio, è stato iscritto alla Questura di Bruxelles il 15 dicembre, e lo stesso giorno un visto è stato apposto sul suo passaporto lì per andare a Ostenda, entro cinque giorni. Il signor Alderman responsabile della polizia della città di Gand, ha informato che si trovava in una taverna chiamata Court of England, un individuo che era in città da più di 15 giorni senza essere stato annunciato alla polizia, e che ha suscitato sfiducia, incaricò un commissario di polizia di farsi presentare il passaporto e, se non fosse ritenuto in regola, di informare immediatamente il procuratore del re che era stato avvisato. Era il signor Dejudicibus. Il questore ha notato che la descrizione di questo individuo differiva da quella inserita nel passaporto, in particolare per il fatto che i suoi occhi erano di un nero molto pronunciato mentre, secondo la descrizione, dovevano essere azzurri. Questo rapporto è stato scritto in francese. Dejudicibus, chiamato a provare i suoi mezzi in Belgio, espose due monete da dieci fiorini, una moneta da cinque franchi e qualche piccola moneta che confessò di provenire dall'assistenza che aveva ottenuto da Sua Maestà la Regina. Il commissario di polizia notò sul tavolo alcune lettere scritte in cattivo latino da Dejudicibus, in cui chiedeva aiuto, e che erano ancora senza indirizzo. Mentre era presente il commissario di polizia, una lettera simile fu riportata a Dejudicibus, indirizzata al superiore dei gesuiti a Gand, e che era stata rifiutata. Tornò alla polizia di Gand, che nella casa di un privato di questa città, Dejudicibus pretese, per ottenere denaro, di essere incaricato di fare una riscossione per un istituto religioso. Abbiamo trovato in possesso di questo individuo, alcuni rabas e altri effetti ad uso di ecclesiastici, insegne massoniche, un disegno a penna molto osceno, di cui si dichiarava autore, una parodia del miserere, e distici alla vergine, tutti parti a modo suo, contenenti prove evidenti della sua immoralità. Interrogato sui motivi della sua presenza in Belgio, questo straniero ha risposto che si sarebbe recato lì per vedere il paese e che intendeva andare in Inghilterra. Secondo le informazioni raccolte dalla polizia municipale di Gand, Dejudicibus ha chiesto aiuto in molte case e l'ha ottenuto da diverse persone. Invocò tra alcuni la sua qualità di sacerdote e poi indossò una parrucca con la tonsura; altrove ha invocato il suo status di massone. Il procuratore del re aveva appreso che prima del notevole furto commesso in casa del signor Decock a Gand, nella notte tra il 23 e il 24 gennaio, un presunto sacerdote si era presentato da questo mercante per chiedere l'elemosina, presumeva che potesse essere il sig. Dejudicibus e ha pensato che potesse esserci un collegamento tra questa visita e il furto appena menzionato. A tal fine si recò con il giudice istruttore a casa di questo estraneo mentre era presente il questore di polizia; conobbe le carte del Dejudicibus, gli rivolse alcune domande, ma è falso che il pubblico ministero del re gli rivolgesse parole offensive o brutali. Si segnala, per la moralità della presente causa, che Dejudicibus ha dichiarato davanti al giudice istruttore di aver ritardato il suo viaggio a Londra, via Ostenda, perché attendeva l'aiuto da lui richiesto del governo, mentre si tratta di un fatto che non esiste una simile richiesta al Ministero dell'Interno e che aveva ricevuto, prima di lasciare Bruxelles, un sollievo di 100 fr. che Sua Maestà la Regina gli aveva concesso per le spese del suo viaggio. Il decreto del 6 ottobre 1830 prevede, nel suo articolo 3, che gli stranieri senza autorizzazione del governo, che entrano in Belgio, devono provare le loro risorse, pena il rimpatrio. Dejudicibus era nel caso dell'applicazione di tale disposizione e non aveva obbedito all'ingiunzione rivoltagli dalla polizia di Bruxelles, che nel visto del 15 dicembre limitava a cinque giorni il termine per il rimpatrio. Ogni straniero, invece, secondo le disposizioni vigenti, è tenuto, all'arrivo nella città più vicina al confine per il quale entra in Belgio, a depositare presso il sindaco il proprio passaporto straniero in cambio del quale riceve un passaporto belga per i viaggi interni. Dejudicibus non aveva in alcun modo rispettato tale disposizione. Da lì, cioè secondo le disposizioni del decreto del 6 ottobre 1830 e della citata legge, il visto limitato che era stato apposto a Bruxelles sul passaporto di questo straniero. Il giudice istruttore, non avendo scoperto nulla che potesse rafforzare il sospetto derivante dalla visita di un ecclesiastico che si presumeva fosse Dejudicibus presso i fratelli Decoek, poco prima del furto ivi commesso, il procuratore del re si limitò a ordinare che fosse condotto in Ostenda, la direzione che lui stesso aveva indicato. Questo individuo è stato ritenuto in contraddizione con le disposizioni che ho appena citato, in quanto non avendo soddisfatto il visto apposto sul passaporto. Pertanto, dai fatti sopra richiamati risulta che le censure del sig. Dejudicibus, sulle procedure della pubblica autorità nei suoi confronti, sono infondate; ma per far apprezzare ancora meglio il firmatario, credo di dover allegare a questa relazione, da porre sulla scrivania per il sopralluogo di MM. i rappresentanti, una lettera scritta da Ostenda dal detto Dejudicibus, al procuratore del re a Gand; questa lettera ha il timbro postale con la data del 15 di questo mese, il suo stile non ne consente la lettura alla camera. Concludo segnalando alla Camera che essendo i fatti estranei all'amministrazione generale delle forze dell'ordine, si è reso necessario raccogliere le informazioni dalle diverse autorità che ne hanno potuto venire a conoscenza; è questa circostanza che finora mi ha impedito di inviargli questo rapporto.